rechute violente implacable...plus de laroxyl dans le sang et le poison qui habite mon corps ressurgit comme une évidence, comme une impasse, dans laquelle mon corps est confiné...impasse de douleur, d'épuisement, d'impuissance, de rage, de désespoir...Il n'y apas de sortie , moi qui croyait naïvement avoir pris la clef des champs...les champs sont des ruelles glauques, éclairés d'une pâle lumière...cette pâle lueur qui brille envers et contre tout , encore dans mes yeux , parfois...comment s'échapper de ce carcan corporel, de ce corps anarchique et tyrannique, de cette camisole chimique imposée...de l'enfer d'une maladie inommable...
pic de depression violent, insurmontable...l'envers de l'espoir...moi qui ait tellement cru que mon corps allait mieux...toubib...Effexor...malade à crever une journée...la dépression se passera de cette nouvelle camisole chimique...retrouver le goût des choses...sans trop d'espoir...vivre l'instant présent car tout projet est régit par ce corps en rebellion...survivre et après peut-être enfin vivre...