Qu'est ce qui est le mieux pour moi: fermer les yeux; rentrer dans les rangs, vivre dans les normes de straightland ou de OthersLand..?
Je hais ma conscience , ma lucidité qui ne permettent pas le choix, être et vivre seraient les meilleurs...Mais j'ai juste le choix entre paraître et vivre ou être et lutter...sans espoir...
Militer me tue à petits feux...fermer les yeux aussi...ne pas être aussi...quels choix véritables ai-je?
Face contre terre: être et lutter..
Face à la mer:...paraître et rêver qu'on me fasse rêver...
face au soleil: déjà bruléE , j'attends l'ivrese de la nuit...la joie de cellEs qui n'attendent rien en espérant beaucoup.
Les luttes internes m'ont tuéE...Mes liens n'ont pas résisté...Il est temps de se retirer ...près de la mer pour l'horizon infini, près du soleil pour ne jamais oublier les brûlures , près des vagues pour me laisser emporter de guerre lasse...
Je suis prêtE à me laisser enfermer, à disparaître pour un peu de tendresse au coin d'un feu..Triste mais réel constat: Que valent les luttes quand on est seulE?
1 De somewhere -
Les cons pleins d'orgueil disent que quand on marche dans les pas d'un autre, on ne laisse pas de traces. C'est vrai. Mais quand il s'agit de certains chemins escarpés, ce n'est pas donné à tout le monde d'ouvrir la marche. Quelques empreintes de pas laissées par d'autres déjà passés par là, c'est parfois tout simplement vital. Voilà à quoi servent les luttes. Ouvrir des voies, laisser une trace, que d'autres pourront suivre. C'est se défendre soi, et aider les suivants comme on aurait aimé l'être. C'est utile, courageux, égoïste et altruiste à la fois.
La solitude, le manque d'amour, le vide, c'est une autre facette de la vie... et c'est parfois une lutte aussi... et on n'est pas forcément obligé de lutter de tous les côtés à la fois... quand une lutte ne sert plus qu'à en masquer une autre, un répit s'impose... je crois. Courage.