6 mars,For Her

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For Her

Je n’ai jamais voulu rien regretter et j’ai essayé de fermer les portes qui battaient dans mon cœur …il n’y a pas assez de temps ni de ma place dans la comédie humaine pour ces sentiments appelés regrets…Mais faut il pour autant les enterrer, les piétiner pour essayer de les faire disparaître… ? Je ne sais pas faire cela, d’autres peut être, mais comment nier ce qui a été…le passé comment être aujourd’hui en niant avoir été, avoir aimé ?

Il y a parfois des personnes qu’on rencontre au hasard de rires, de sourires quand la vie est plus légère que le mistral de Marseille mais aussi folle…

On les aime comme on peut, mal, pas assez, trop, allez savoir …difficile de parler…entre colère, amour, haine et indifférence…caractères délicats presque incompatibles…On se quitte dans le vacarme d’une incompréhension mutuelle, dans la violence des non dits, dans la colère de tout ce qui n’a pas été…pour une situation ridicule et débile…

Le temps passe lentement marquant  chaque jour  notre cœur au marqueur indélébile, le tronçonnant des sentiments écorchés à vif qu’on n’a pas su dire, pas eu le temps, pas pu, le refermant à tout jamais sur lui-même et ses regrets d’avoir juste été …

On continue d’avancer avec ce cœur fermé, inconsolable, qui se plie à chaque photo malencontreusement ouverte sur un ordi, au détour de souvenirs, à la rencontre de l’indifférence. .

On sait juste là maintenant, qu’on a peut être pas fait le bon choix, celui que notre cœur guide…mais à quoi bon maintenant…il est trop tard….Toutes les portes sont closes …le mistral me glace les os…l’indifférence me retourne en deux…There is no way…

Now, I’m just waiting for you…

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