mercredi, juillet 10 2013
quelques photos de l'exposition "Borders identities": Aux marges des identitéS en ce moment à Marseille
Par Naïel le mercredi, juillet 10 2013, 09:08 - photos événements
mercredi, juillet 10 2013
Par Naïel le mercredi, juillet 10 2013, 09:08 - photos événements
samedi, juin 29 2013
Par Naïel le samedi, juin 29 2013, 12:18 - annonces expos
Borders identitieS
Aux marges des identitéS
Le concept d'identité, qui s'est largement répandu, voire « déversé » , depuis une trentaine d'années dans les espaces médiatiques et les analyses socio-politiques, vient essentiellement des luttes des minorités pour revendiquer leur reconnaissance et leurs spécificités (avec notamment la naissance des Black Panthers en 1966) en opposition à LA norme qui n'avait pas à se nommer et en retour à la violence faite aux minorités par les régimes politiques (légitimée par cette norme). C'est ce que je nommerai identitéS collectives politiques.
Mais l'identité, a d’abord été un un concept psychologique notamment avec Erik Erikson, psychanalyste, qui dès les années 30 et parce qu'il va être amené à côtoyer des anthropologues comme Abram Kardiner ou Margaret Mead, va jouer un rôle essentiel dans sa circulation. Ce même Erik Erikson va définir l'identité de l'individu.e comme un « sentiment subjectif et tonique d'une unité personnelle et d'une continuité personnelle » ( 1972).
Freud, pour sa part, décrira l'identité d'un.e individu.e comme une construction caractérisée par des discontinuités et des conflits entre les différences instances ( le mois, le ça, le surmoi..).
La sociologie, elle, s’intéressera à définir et à analyser les interactions entre:
L'identité personnelle, qui serait « subjective » et qui comprendrait la consciente de soi et la représentation de soi, avec 3 caractéristiques:la constance, l'unité et la reconnaissance du même.
Une identité sociale qui serait « objective » et qui comprendrait tout ce qui permet d'identifier de l'extérieur ( groupes d'appartenance divers, sous-groupes) et qui comprendrait les attributs des différentes catégories sociales où se rangent les individu.e.s. Ces identités sociales sont le plus souvent assignées ou prescrites.
Aujourd'hui, il est difficile de passer une journée sans qu'on nous demande notre identité, sa justification ( les papiers d'identité,notre « fonction sociale », notre sexualité...) et qu'on nous assigne des identités sociales en permanence en fonction des lectures qu'on peut faire de nous et des codes d'un régime politique hétéronormé, sexiste, xénophobe, raciste, validiste....
D'autres part , on utilise aussi la notion d’identité pour parler d'identité nationale et construire le corps blanc, hétérosexuel, mâle, viril, jeune..et valide qui viendra grossir le corps de la Nation.
Dans le langage tout-venant , l'identité est ce qui est censé nous constituer comme être unifié, stable, fixe et qui permet de dessiner en creux les troubles de l'identité. Ce qui construit des identités saines et des identités pathologiques et donc du normal et de l'a/normal ( quand on sait comment la fabrique du sain et du pathologique a été notamment construite par le corps médical au siècle des lumières, on peut se poser des questions quant à ces concepts et leur pseudo neutralité scientifique!).
La notion d'identitéS collectives politiques est pertinente et permet des luttes essentielles, mais comme a pu le montrer, entre autre le black feminism,les luttes identitaires ont leur limites quand elles se construisent sur une identité fixée à l origine, immuable et auquel le sujet-identitéS doit se conformer au nom de LA lutte ( le black feminism a mis à jour le fait que le féminisme américain était le fait de femmes blanches, bourgeoises, hétérosexuelles, qui occultaient et invisibilisaient les question de classe, de racisation, de genre et parlaient au nom de LA FEMME universelle. Ce qui dans la logique de régimes politiques post- coloniaux permet à certain.e.s de savoir mieux que les personnes concernées, comment les libérer ( la question du voile , en (f)rance, relève de ce régime post-colonial))..
Le sujet de cette exposition est au cœur de tous ces questionnement et impasses autour de la notion d’identité, telle qu'elle est pensée aujourd'hui, créant des frontières ( les sans-papièrEs vous en parleront mieux que moi) imperméables, fixes, toujours binaires, qui séparent et divisent au sein même des luttes.
Une des principales questions est : comment créer un sujet politique pertinent qui ne soit pas basé sur l' identité qui le définirait comme fixe, immuable, homogène, mais qui se créerait au fur et à mesure des luttes, se modifierait et en retour viendrait modifier le sujet politique , les luttes et les individu.e.s qui les constituent? Dépasser les identités collectives pour parler en terme de sujet politique, tout en ne niant pas l'existence d'identitéS collectives construites historiquement, tel pourrait être un des enjeux de la possibilité des luttes post-identitaires.
Cette exposition « parle « plus précisément de « comment un.e individu.e vit, existe, résiste sans se faire « homogénéiser », tout en participant à des luttes? Et comment, en retour, les identitéS collectives , agissent sur l'individu.e?
Quels espaces/temps restent-ils à ces sujets qui sont dans les marges ( du genre, de la validité, …)? »
Les identités créant des cloisons peu perméables , les marges, qui sont des lieux où devraient se créer des pratiques et des vies d'empowerment, peuvent parfois ressembler aux chambres capitonnées des HP …
Tout ceci se passe bien loin des des théories universitaires queers et/ou post-identitaires, ce sont des vies de personnes au quotidien...
« Comment exister quand les luttes auxquelles on participe portent, dans leurs fondements, le cout de notre invisibilisation? »
« Comment s'empowermenter seul.e? »
Je terminerai par cet extrait d'un poème d' Henri MICHAUX ( « Face aux verrous », 1967):
(...)Signes des dix mille façons d'être en équilibre dans ce monde mouvant
qui se rit de l'adaptation
Signes surtout pour retirer son être du
piège de la langue des autres
faite pour gagner contre vous, comme une
roulette bien réglée
qui ne vous laisse que quelques coups
heureux
et la ruine et la défaite pour finir
qui y étaient inscrites
pour vous, comme pour tous, à l'avance
Signes non pour retour en arrière
mais pour mieux « passer la ligne » à chaque
instant
Signes non comme on copie
mais comme on pilote
ou, fonçant inconsciemment, comme on est
piloté
Signes , non pour être complet, non pour
conjuguer
mais pour être fidèle à son « transitoire »
Signes pour retrouver le don des langues
la sienne au moins, que, sinon soi, qui la
parlera?(...)
(...)Faute d'aura , au moins éparpillons nos
effluves.
Naïel, juillet 2013
dimanche, mai 19 2013
Par Naïel le dimanche, mai 19 2013, 21:26 - travaux photos divers
( autoportraits car mon chratTe ne voulait pas se lever pour poser..)
ce sont des essais de lumière pour mon projet avec ma copine chilette Collant....Juste un petit travail préparatoire pour se mettre en appétit..
Celle-là juste pour dire que mon corps , enfin ce que vous appelez "mon corps" , ne sera jamais conforme à vos réalités......à vos attentes....
Par Naïel le dimanche, mai 19 2013, 21:23 - travaux photos divers
( autoportraits car mon chratTe ne voulait pas se lever pour poser..)
ce sont des essais de lumière pour mon projet avec ma copine chilette Collant....Juste un petit travail préparatoire pour se mettre en appétit..
Celle là c'est juste pour voir mon dos! Oh my godE deviendrais-je un Ôm! non juste une tapette, une fiotte c'est déjà pas mal!
Par Naïel le dimanche, mai 19 2013, 21:09 - travaux photos divers
( autoportraits car mon chratTe ne voulait pas se lever pour poser..)
ce sont des essais de lumière pour mon projet avec ma copine chilette Collant....Juste un petit travail préparatoire pour se mettre en appétit..
Celle là c'est pour nos alliéEs du centre LGBT de paris qui sont les lauréats du prix de la transphobie interne aux LGBT , où j'ai appris que ( citation d'un militant trans d'OUtrans) " Moi maintenant je sais que je suis une meuf Trans FtM et que je suis addict à la nicotine et au Chardonnay parce que la transphobie ça me stresse trop"
M Diot on te dit.....!!! Il faut beaucoup de talent pour écrire autant de conneries en 2 pages!
l'article à vomir est ici:
http://www.centrelgbtparis.org/IMG/pdf/GENRES_2013_01_JANVIER_WEB.pdf
et l'auteur qui vient de supprimer son texte car il s'est fait entartré
https://www.facebook.com/marc.diot
Allez une deuxième parce que ma souffTrans est intense !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Quand je dis cela je ne me moque pas des souffrances réelles que peuvent provoquer la transphobie. Je dis juste que celles-ci sont dues à la transphobie et non au fait d'être trans ou d'être un devenir trans..
Par Naïel le dimanche, mai 19 2013, 20:39 - travaux photos divers
( autoportraits car mon chratTe ne voulait pas se lever pour poser..)
ce sont des essais de lumière pour mon projet avec ma copine chilette Collant....Juste un petit travail préparatoire pour se mettre en appétit..
Celle- là c'est pour illustrer une de ses célèbres citations sur la souffrance obligatoire et nécessaire des trans, du fait d'être trans, et non à cause de la transphobie d’état et médicale...!!
" Tous souffrent, ils sont même si pathétiques qu'ils finissent par entrainer les médecins dans un affolement de la boussole du sexe et obtenir d'eux au final, ce qu'ils ont décidé d'obtenir"
Et une en couleur parce que les trans ça souffre en noir et blanc et en couleur! ( je n'avais pas de paillettes sinon il y en aurait c'est certain! Et du strass)
vendredi, mars 22 2013
Par Naïel le vendredi, mars 22 2013, 10:59 - MilItanTismE
Diaporama sur les revendications Trans réalisé pour le TDoR 2012 Marseille/Nice
Journée internationale pour le souvenir des victimes de la transphobie
diaporama en-dessous:
Par Naïel le vendredi, mars 22 2013, 10:36 - annonces expos
Les autres artistes sont présentéEs ici:
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.360663920719223.1073741833.352641778188104&type=1
https://www.facebook.com/352641778188104/photos/t.1538242185/368540239931591/?type=3&theater
https://www.facebook.com/352641778188104/photos/t.1538242185/368540233264925/?type=3&theater
https://www.facebook.com/352641778188104/photos/t.1538242185/368540046598277/?type=3&theater
samedi, décembre 29 2012
Par Naïel le samedi, décembre 29 2012, 08:37 - being a transgender queer
vendredi, décembre 28 2012
Par Naïel le vendredi, décembre 28 2012, 21:12 - being a transgender queer
this is not My direction , just because in this f...binary world there is no way for others...i think some peole i know, are in the same situation...empowerment is possible with community..not alone...alone it's just a f word like bullshit...between dyke trans genderqueer and feminist identities...homo/hetero ..you're everywhere so you're nowhere...gender is nothing and all in te same time...whatever we could say, ....it defnies all yours socials relations....gender is not about feelings, it's just political...and whatever we could act with our body, tell...there will always be just gender not no gender or genders...that's mean that sexism, homophobie, transphobie would never disapear
vendredi, septembre 7 2012
Par Naïel le vendredi, septembre 7 2012, 20:03 - articles Presse
dimanche, août 19 2012
Par Naïel le dimanche, août 19 2012, 15:09 - séries photos
Par Naïel le dimanche, août 19 2012, 15:08 - séries photos
Par Naïel le dimanche, août 19 2012, 15:07 - séries photos
Par Naïel le dimanche, août 19 2012, 15:06 - séries photos
Par Naïel le dimanche, août 19 2012, 15:05 - séries photos
Par Naïel le dimanche, août 19 2012, 14:47 - séries photos
Trans/Jections
Cette série est un essai , à un moment donné, de se projeter dans un avenir incertain et inconnu , alors qu'une modification corporelle est en cours à l'intérieur de mon organisme.
Comment me penser de moi à moi, pendant le processus incessant de transformation de mon être provoquée par l'administration d'une technologie dite "de genre", mais qui a d'abord été une technologie "de dopage", pour lutter contre une maladie qui envahit mon être?
Comment me projeter dans un paraître dont je n'ai pas fait le choix?
Ce par/Être qui n'est choisi par aucun être humain, mais qui , là, aura à moyen ou long terme , pour conséquence de me faire basculer dans une lecture genrée radicalement différente?
Comment me penser dans ma contradiction interne de refus du genre et de la conséquence inévitable de mon expérience médicale? Et ce "me penser", c'est aussi et surtout penser les effets du par/être au sein d'un système binaire.
Comment le changement radical des interactions sociales, du à cette nouvelle lecture de moi par les autres, va en retour me changer? Et comment parer à ce par/être?
Cet essai n'a pas de fin en soi, c'est une exploration par l'image des interactions permanentes et infinies de tous les processus qui nous cons/dé/re/truisent et nous font advenir ou non en tant qu'être humain ( tel qu'il est défini par la société dans laquelle nous vivons).
shoots réalisés avec un 550D canon n en juin 2011, diptyques commencés en janvier 2012 terminés en aout 2012.
lundi, juillet 2 2012
Par Naïel le lundi, juillet 2 2012, 20:32 - being a transgender queer
we're so
fucking strangers
but
that it's really matters?
En fait ,
ça leur donne /
juste
ce droit /
si naturel
cette toute puissance de/
penser/
qu'iels ont toute légitimité/
à
t'assigner/te réassigner/ te genrer
et
t'allumer/
sans conséquences
car
statut d'animal/
même pas tu as
So so friendly
it's so
cute/
to think about /
no gendered boïs
No gendered womîns
so cute / so friendly/ so fashion you are.....
but / in fne
i'm just
a THING/
with which /
any gendered people can Play with/
it doesn't matters
because of ...
because of what?
Because for a lot of people
i'm just /
rather than/
a dog
rather than/
a cat ...
rather than YOU?
so cute / so friendly/ so fashion you are.....
i don't belong
TO this so inhuman world:
so they can
DO/
Whatever they want/
at an inthinkable Thing
Not human
just a thing
you can play with
like a
fucking hass hole you are
Heteroland or homoland
what's the difference?
so cute / so friendly/ so fashion you are.....
they think
they're belonging to humanity
But
but/
what kind of humanity
can think /believe an JUGdJE
who can
belong to a f.. humanity/
defining by so so straight people
straighter than
a catholic heterosexual white man
no /
more....
so cute / so friendly/ so fashion you are.....
sous couvert de
tolérance/
posture à la mode/
sur Mars ou ailleurs
Tolérance
ce mot que je
Hais
ce
Oui..MAIS...
pas de çA /
chez moi
yes, i hate friendly people
a lot of
because of
what?? /
because i'm just a no case
between
lesbian and trans?
Someone
ah , no / i forgot
something
you can surely
very surley/
put me in one or other case
someone no gendered
people
who is too much
or /
not so/
in this fucking binary world
so cute / so friendly/ so fashion you are.....
someONE/you can play with
like a
CONSOMMATION'S OBJECT
that you can throw out
like
nothing/
But you're so cute/ so fashion/ so friendly
that you can't tell it
it's not politically /
CORREct
but
you're thinking so much
about
but, you know
althought you 're thinking
that you're so , so
open minded
you're just like
those fucking bricks
in THIS wall
this wall
you believe
you 're breaking it
you're just a logical Part of IT
so cute / so freindly/ so fashion you are.....
So/
Don't lie to You
accept /
you want to be a part of /
theWall/
and
you're deciding
WHO/
no /
what/
is In /
or/
OUTside This wall....
01/07/2012 2H et des brouettes
vendredi, mars 2 2012
Par Naïel le vendredi, mars 2 2012, 01:29 - séries photos
As a sissy boï, as a fem,..../ a-Normal-E
texte ici
Par Naïel le vendredi, mars 2 2012, 01:17 - séries photos
Normâle/nor-mal-e/ a-normal-E
Le corps n'est pas un fait donné d'emblée. Il n'y a pas d'ontologie au corps. Il est une production historique dans une société donnée et à un moment donné. ( Il en va de même pour le concept de corps sexué ou genré, les deux concepts ayant tendance à se confondre et à se superposer par la naturalisation de l'un par l'autre; le genre produit le sexe et non l'inverse).
On peut retrouver les étapes de la fabrication du corps sexué dans les sciences médicales notamment qui ont produit certains savoirs situés , qui ont donné lieu à des discours sur le corps , et qui ont fabriqué ce concept tout en l'invisibilisant par un processus de naturalisation.
Il n'en est de meilleur exemple que les crises répétées de ces concepts ( mais présentés comme faits de nature) à travers le temps et l'acharnement déployé par les discours dominants pour les maintenir à tout prix; qui ne montre rien de plus qu'une volonté de maintenir un système politique de production et de régulation des corps par un groupe dominant sur des groupes dominés ( la recherche médicale incessante pour déterminer le "vrai sexe" d'un-e indivu-e et qui est toujours tenue en échec, la non divulgation des recherches qui invalident la différentiation et la supériorité par nature de la classe des hommes sur celle des femmes et de touTEs ceulLEs qui ne sont pas des "vrais hommes" blancs et hétérosexuels,...).
On peut assez rapidement dire qu'en ce qui concerne le corps sexué ou genré, que les savoirs et discours dominants ont produit une norme de corps genré comme fait de nature:notre société fabrique des corps genrés ( sexués):elle fabrique des hommes et des femmes. Le sexe est un des premiers marquage du corps produit par le concept de sexe.et qui vient révéler celui-ci....
Chaque personne, pour advenir en tant que sujet, a été fabriqué par ces normes en tant que corps sexué (genré) entre autres. Bref ,votre corps ( produit par des normes, façonné par le concept de sexe,...) vient par un fabuleux tour de passe passe dire le sexe ( qui a produit des corps sexués)...un peu étrange de prendre un effet pour cause, non?
Et, il arrive que parfois, la machine à fabriquer du genre fabrique des "ratés du genre".De sublimes ratés du genre qui viennent littéralement mettre à nu toute cette production invisibilisée du genre et des corps sexués, ces faits de nature si évidents et immuables!
Parce qu'à partir du moment où les concepts de genre, de sexe de corps qui se produisent et s'entrecroisent mutuellement sont des normes, on peut les contester, produire d'autres corporalités qui viennent mettre en péril les discours dominants. Ces corporalités si déviantes qu'elles doivent être réprimées et régulées, ( comme le sont les corps trans , les corps des femmes...).
Ces photos montrent le point de vue d'un-e sujet-e a/normalE, déviant-e, qui fabrique sa corporalité comme un outil de contestation des normes de genre et de corps. D'habitude, les anormalEs sont toujours appréhendé-e-s comme objet de savoir par les expert-e-s des groupes dominants et n'accèdent au statut de sujet que s'ilLEs sont régulé-e-s et re-fabriquéEs par les groupes dominants pour maintenir et parfois renforcer les normes ( ou le discours dominant).
Ici , plus précisément , c'est le regard d'une corporalité trans-formée, volontairement, d'une corporalité en dé/re-construction , en dé/re-signification qui interroge les normes de genre qu'on lui demande de performer pour accéder au statut de sujet. ( photo 1).
Et parce que, bien qu'on puisse refuser les assignations et réassignations continues au genre et refuser l'injonction qui les précède , on ne peut s'y soustraire complètement, il est vital de produire des re-significations diverses qui continuent à mettre en crise le genre et ses représentations. Celles ci sont multiples, variables suivant l'espace /temps et surtout demeurent de l'ordre de l'impensable; car ne pouvant être appréhendées que par la grille de lecture ( fournie par les dominants) binaire du genre. ( photo 2).
Alors, s'il existe un quelconque désa-corps, il est social et politique et non privé et personnel: il est entre la production naturalisée des hommes et des femmes et des corporalités issues de l'échec de cette fabrique...Des a/corps, qui en s'appropriant les moyens de production du genre, viennent désa-ccorder la partition hégémonique du genre qui voudrait rythmer nos vies.
Naïel, 23/02/2012
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