mercredi, novembre 16 2011
Arles 2011/ traces de vie?..le temps qui passe...s'effacent?
Par Naïel le mercredi, novembre 16 2011, 10:24 - itin'errances
mercredi, novembre 16 2011
Par Naïel le mercredi, novembre 16 2011, 10:24 - itin'errances
Par Naïel le mercredi, novembre 16 2011, 10:20 - itin'errances
dimanche, octobre 23 2011
Par Naïel le dimanche, octobre 23 2011, 18:23 - travaux photos divers
Par Naïel le dimanche, octobre 23 2011, 18:18 - travaux photos divers
vendredi, mai 20 2011
Par Naïel le vendredi, mai 20 2011, 13:35 - travaux photos divers
Par Naïel le vendredi, mai 20 2011, 13:10 - travaux photos divers
dimanche, octobre 10 2010
Par Naïel le dimanche, octobre 10 2010, 21:48 - MilItanTismE
dimanche, octobre 3 2010
Par Naïel le dimanche, octobre 3 2010, 21:42 - books castings comediens, modeles
Par Naïel le dimanche, octobre 3 2010, 03:00 - séries photos
vendredi, octobre 1 2010
Par Naïel le vendredi, octobre 1 2010, 02:14 - séries photos
mardi, septembre 28 2010
Par Naïel le mardi, septembre 28 2010, 14:17 - annonces expos
XX Boys es un proyecto de fotografías a propósito de una nueva generación de FtMs. XX Boys quiere mostrar al mundo la belleza de la diversidad de los trans chicos, trans de todas formas, estilos, orientaciones sexuales, aparencias físicas y experiencias de vida.
XX
Boys es una invitación abierta a todos los trans chicos para
participar y expresarse, compartir su experiencia, sus ideas, sus
cicatrices y su calor.
Kael T. Block nació en Columbia en 1979 y
vivió con su familia adoptiva en Francia. Ha empezado XX Boys cuando
se ha documentado para su propia transición, en 2003.
Durante los
últimos cinco años pasados, ha viajado por el mundo (Estados Unidos,
Francia, Suiza, Alemania, Inglaterra…) para encontrar otros FtMs que
quisieran crear una conciencia, levantarse y defender a su comunidad,
levantándose frente a la cámara de Block como un acto político y una
celebración.
XX
Boys celebra la belleza de la identidad FtM, desde sonrisas
provocadoras hasta actitudes tímidas. A través de su físico, su belleza
viene de su orgullo, de su experiencia, de su valentía, y su dedicación
para ellos y su comunidad.
Sigue docenas de modelos XX Boys con fotografías : http://www.xxboys.net/
dimanche, septembre 5 2010
Par Naïel le dimanche, septembre 5 2010, 17:56 - itin'errances
mercredi, juillet 7 2010
Par Naïel le mercredi, juillet 7 2010, 14:39 - articles Presse
Questions de Cyril Lener
Entretien Naïel Lemoine, photographE, féministE et queer.
Par Cyril Lener/Chronic’art/Rubrique Queer-Je ?
Je m'appelle Naïel, je suis photographE féministE1 ,militantE, Queer, et plein d'autres choses...:)Mais je suis, avant tout unE individuE qui aime et utilise la photographie comme moyen d'expression et de résistance...
Je ne saurai rentrer dans aucune case, identité fixe qui me constituerait comme sujet...je “suis” post identitaire...
Je peux, dans un souci de luttes et de visibilité,et selon l'espace/temps présent, revendiquer certaines identités politiques comme identité non binaire et mouvante, AssignéE Female To Unknow..( FTU).“not a girl”, "not a boy”,just an another “gender”,transgenre, genderqueer, pédéE, gouinE...
Comme je pense que les mots sont importants et que nous y mettons toutEs des sens très différents, je souhaiterai qu'on lise non mes définitions de queer, féministe, genre,.., mais ce que je mets sous et sur ces mots en expliquant d'où je me situe, quels courants de pensées ont pu m'influencer et dans quel contexte particulier je les utilise ou non : tout ceci est disponible ici:
Naïel n'est pas le prénom qui m'a été assigné à la naissance, je l'ai construit comme je construis mon corps, ma personne quotidiennement en tentant de déconstruire les normes qui m'ont faitE advenir en tant que sujet.
Naïel
est un prénom construit et politique. Il est le fruit de la
contraction de Nat-il/el qui est un prénom construit et choisi,
comme peut l'être cette p… de binarité des sexes et des genres
qu'on pense "naturelle" et qui régit notre société.
Naïel est là pour vous rappeler qu'il n'y a pas de nature dans ce
système binaire seulement des constructions sociales, politiques,
culturelles...qui divisent en deux l’humanité afin de légitimer
le sexisme , l’oppression d’une catégorie par une autre, les
« Normes »…et toutes les discriminations et violences
qui s’exercent sur des personnes dites a/normales.]2
La photographie est pour moi un outil privilégié au service de ce que je souhaite exprimer.
Je fonctionne essentiellement par projets et non par images choc, bien qu'un de mes terrains privilégiés soit les manifestations et la vie de tous les jours,et des photographies sans mise en scène.
J'essaye dans ma démarche et notamment pour “fucking genders” de ne pas “assigner” les personnes à une image fixe et non voulue de leur part. J'essaye de pas tomber dans le piège d'« un discours sur »et de laisser la place « à un discours de » ( chaque personne a pu se mettre en scène, s’autodéfinir sur un schéma , ainsi qu’expliquer comment ellE se positionnait à un moment donné par rapport au binaire, au genre)….Même si cela passe par le filtre de mon regard...
je n'ai pas une démarche particulièrement esthétique : l'émotion que mes images peuvent créer prime sur la “ beauté” , le côté “joli”...
J'ai une une préférence pour le noir et blanc , je ne sépare pas la photo dite “traditionnelle” argentique des autres modes de production d'images, ni ne les hiérarchise.
Ce qui me touche émotionnellement m'inspire, cela peut être un paysage un visage, une injustice....
J'aime aussi les errances dans des “no humans'Land” en compagnie de mon appareil.
2-
Au niveau du langage, en quoi l’usage d’Internet permet-il la
construction d’identités dénormées, dégenrées ?
Le
concept même d'identités dégenrées ou dénormées, me pose déjà
question.
Quand une nouvelle identité se crée, se visibilise elle
produit et entretient ses propres normes, qui peuvent être en
rupture avec les normes majoritaires mais qui peuvent aussi produire
de nouvelles injonctions dans des milieux /contextes très
particuliers... je préfère pour des raisons personnelles parler
d'identités politiques ( ce qui n'a pas le même sens que de parler
d'identité ) alternatives. Ces identités politiques alternatives ne
se sont pas créées avec internet, internet par sa capacité à
faire circuler de façon très rapide un flot important
d'informations ( pas toujours pertinentes d'ailleurs) a permis de
relier aux quatre coins du monde des personnes qui essayent de ne pas
rentrer dans les normes binaires via les forums, les réseaux
sociaux, les groupes....
En ce qui concerne le langage, beaucoup de personnes avant l'arrivée du Web 2.0, s'étaient déjà attelées à créer d'autres formes de langages, car le langage biaisé , produit et entretenu par le régime hétérosexiste ne permet pas de rendre compte des réalités que nous vivons.
La langue française étant extrêmement genrée, il reste difficile de la « dégenrer au quotidien »: par exemple, on peut utiliser le E majuscule que personnellement j'utilise tout le temps à l'écrit, il y a aussi le « -e »( exemple: à la place de tous , on peut écrire tout-e-s), ces deux façons de dégenrer le langage sont issues des mouvements transpedegouines libertaires et féministes. Cela fonctionne à l'écrit et cela circule relativement bien, même si cela commence à dater , dans tous les réseaux informés, mais pas du tout à l'oral.
Un
nombre importants de personnes ont aussi essayé de créer un autre
langage en ce qui concerne les pronoms et l'injonction au
« il » ou au « elle » : iel, Yel,ilLE ( se
prononce ilé)....Malgré internet et sa capacité à faire circuler
ces pronoms différents, peu de gentes se questionnement quand on
utilise le iel, ilLe, ou le E, le -e...
.Leur compréhension et leur
utilisation restent confinées à certains réseaux , desquels ils
ont du mal à sortir...
Il semblerait que la langue anglo saxonne présente moins de difficultés car moins genrée: en pronom on trouve souvent le « zhe » ou « sie », certainEs utilisent aussi le pluriel pour montrer que leur « identité » ne peut se décliner que dans la multitude ( « they »). En ce qui concerne les pronoms possessifs, on voit aussi fréquemment le « hir », qui est un mix de her et his...
Internet
permet , mais je le répète dans un certain réseau, de faire
circuler ces « tentatives de langages degenrées »
et pour ceulLes qui se retrouvent dans cette volonté de ne pas être
genréE, d'y avoir accès assez facilement.
Cela permet peut être
de voir/ de pouvoir penser que d'autres « identités »
non conformes sont possibles , vivables, et de
se/déconstruire/reconstruire plus rapidement qu'avant, parce qu'il
existe déjà une visibilité...
Il est aussi possible de ne pas genrer les personnes , on peut au niveau des pronoms ne jamais utiliser le « il » ou le « elle », pour cela voir un article écrit pour les UEEH 2009 (http://blog.naiel.net/index.php?post/2009/08/29/Ne-pas-genrer-les-personnes-%C3%A0-priori.)
Pour avoir une idée de ce que peuvent être des UEEH :
3-
Dans le cadre de cette réappropriation par la langue, observez-vous
des spécificités typiquement françaises dans la construction
d’une post-identité et sa diffusion sur le réseau?
Je reprendrai la notion de construction d'une post identité par la notion de constructionS/déconstructionS/reconstructionS sans fin de post identitéS, car je pense que la multitude est une des manière de semer le trouble dans le système binaire.
Sur les spécificités françaises, j'en ai un peu parlé au-dessus, et je déteste parler de spécificités françaises dans cette société où l'identité nationale est reine. Peut -être parler de spécificités francophones, qui est plus lié à la langue utilisée qu'à une notion de frontières et d'état nation serait plus juste , le langage est important.
De plus je n'ai pas encore eu vraiment l'occasion de beaucoup voyager, et je pense qu'à l'intérieur de chaque langue, il y a des minorités qui créent un langage dégenré ( j'ai déjà parlé des pays anglo saxons) , par exemple en Catalan, le * ou le @ sont des manières de dégenrer une langue très genrée : elle devient ell*....
Je ne suis pas surE qu'il y ait des spécificités francophones et sa diffusion sur internet fonctionne mais ne pose pas forcement question , et donc est invisibilisée...
4-
Plus globalement, quels outils de base où spécificités de la
communication sur Internet vous paraissent les plus propices à la
queerisation - déshétéronormalisation du genre dans la
construction d’une post-identité ? ( de
post identités);
Je vais être très brèvE sur le sujet, car je ne suis pas unE geekE. Je pense que déjà la création de réseaux sociaux, forums publics où dès l'inscription on ne vous oblige pas à cocher obligatoirement homme ou femme poserait d'emblée la possibilité ( même si je pense sincèrement que peu de gentes le remarqueraient) pour toutEs de penser la « dégenration » ( de pouvoir penser l'impensable , cette évidence de la binarité des sexes/genres). Et c'est loin d'être le cas actuellement...
5-
Quel est le poids d’Internet dans l’accès aux médicaments et
aux opérations relatives aux modifications du corps ?
Je rectifierai d'abord ta question: je vais plutôt parler du poids d'internet dans l'accès aux informations sur les possibilités de modifications corporelles. Et dans un contexte plus précis qui est celui des transidentités.
Je
ne parlerai pas de médicaments non plus: un médicament fait en
premier lieu référence au traitement d'une maladie. Or les
personnes transidentitaires ( terme large pour éviter de reproduire
les divisions internes au milieu trans) ne sont pas malades.
Et même
si Bachelot, par un tour de passe passe a fait repasser la
transsexualité dans une ALD hors liste,les personnes
transidentitaires ne sont toujours pas , contrairement à ce qui a
été largement diffusé par les médias, dépsychiatriséEs de
manière effective:
pour
avoir accès à une modification corporelle qu'elle soit hormonale ou
chirurgicale en (f)rance, une personne doit toujours aller voir un
psychiatre qui lui dit si elle est trans ou pas, selon leurs
critères, qui restent basés sur le DSM- IV (
qui est juste le manuel de référence qui définit les troubles
mentaux , rédigé par un collège de psychiatres américains et qui
fait loi ici) et sur la CIM 10 ( classification internationale des
maladies publiée par l'OMS) pour obtenir son papier qui certifie
qu'elle est dysphorique de genre.
Tant que des psychiatres pseudos
experts décideront pour nous, qui nous sommes et ce qui est bien
pour nous, il n'y aura pas de dépsychiatrisation effective.
Après il est intéressant de noter que, seules les modifications concernant des zones dites « sexuelles » et pour certaines catégories de sexe, par la société hétéronormée soit soumises à l'aval de la psychiatrie. Se faire augmenter les seins quand on a été assignéE femelle à la naissance est une pratique de plus en plus courante, libre ( enfin si l'on évacue la pression de la société sur les normes de LA Femme d'aujourd'hui), se faire refaire le nez ne pose pas plus de problème....
La
force d'internet a été de faciliter les échanges via de nombreux
forums , de pouvoir discuter , d'avoir des photos, des idées de
couts, et ainsi de pouvoir choisir ce qui est le mieux pour soi (
enfin en fonction de son niveau de vie bien sûr).
Un des forums où
je suis alléE le plus souvent, pour des informations techniques mais
surtout pour échanger avec des personnes ouvertes à des
« parcours » différents, des transidentités
différentes, a été celui de Lazz ( il n'est plus en service
actuellement) et je ne retrouve pas les archives: ftmvariation ( le
nouveau forum destiné au FTM pédés et à leurs partenaires se
situe là: http://www.ftmvariations.org/forum/.
Il y a également ce forum avec des informations techniques de grande
qualité:http://ftm-transsexuel.info/.
Ces forums en langue française ont permis de créer des réseaux en tous genres, et a grandement participé à l'émergence de la visibilité FTM en (f)rance, avant il fallait se rendre sur des sites anglophones ou aller frapper aux portes des associations.
Cela a aussi eu pour incidence des contacts plus virtuels, alors que les groupes d'auto support développés par certaines association trans restent des lieux plus « humains » pour discuter et échanger ( GAS ; http://www.outrans.org/spip.php?rubrique3).
Dans le même temps, je tiens à signaler que beaucoup de sites de body art, de performances artistiques( issues des performances des années 70) dans lesquelles les modifications corporelles sont la pratique artistique même, ont aussi émergé, et il existe des liens ou pas entre ces divers « milieux »
6-
Le pouvoir politique semble complètement dépassé par la nature des
évolutions généralement induites par Internet. Dans quelle mesure
comprend-il l’illustration de du queer et de la post-identité sur
le réseau ?
Le terme de pouvoir politique me semble très flou: de qui parle-t-on ? Du pouvoir politique qui sévit en ce moment en (f)rance? Autre part? Des politiques ?du politique ou de la politique, ce qui est différent.
D'une manière générale , je ne pense pas que le « pouvoir politique »( pour le coup j'y mets toutes les personnes qui gouvernent des pays), soit dépassé par internet, bien au contraire.
La circulation, par exemple de photographies sur les scènes de torture à Guantanamo, répondent à une logique et une volonté précise de légitimer un impérialisme américain et la guerre de façon plus générale au non d'une pseudo liberté qui définirait ce qui est humain de ce qui ne l'est pas, de quelles vies sont vivables , légitimes alors que d'autres vies ne le seraient pas ( car sauvages , barbares, ne répondant pas aux normes des sociétés dites modernes, et donc relayées à des sociétés inférieures d'un autre temps, qu'il faut éduquer ou détruire ( et là je fais très simple, la réalité est beaucoup plus complexe....).
Et c'est justement une des particularités des analyses dites queers ( mais aussi d'analyses féministes matérialistes ) de croiser les questions de classe , de genre, de race et de pointer de façon claire la colonisation qui continue de populations dites « barbares » par les sociétés occidentales dites modernes, mais je m'écarte un peu du sujet.
Je
ne peux pas répondre à la deuxième question car le terme de
pouvoir politique est trop vague et sans contexte.
Après qui voit,
veut voir, comprend, les « illustrations » diverses
« queer » , sincèrement je n'en sais rien, mais pour
pouvoir à minima les comprendre encore faut-il être en lutte et
prendre conscience du régime heterosexuel politique colonial et
raciste qui nous a constituéEs en tant que sujets....
En ce qui concerne la photographie plus précisément, des artistes comme Del la grace Volcano, et beaucoup d'artistEs francaisEs aussi ( là je ne peux pas toutEs les citer, et il y a aussi toute la production artistique féministe à citer) qui comment à avoir un certain poids et qui peuvent arriver à toucher un public plus large.
Après, comme je l'avais écrit dans l'article pour la 10ème Muse (Dossier Genre, p19, la dixième Muse, n°37, mars/avril 2009.)
http://blog.naiel.net/index.php?post/2009/03/16/article-dans-la-dixieme-muse-N37-mars/avril%3A-dossier-genre,
il me semble important dans cette subversion de ne pas ériger via
ces “productions” de “genres” “degenréEs”, de nouvelles
normes, de nouvelles injonctions....à une nouvelle norme identitaire
“queer” ou “freaks”.
La subversion que peut produire une image dans un certain espace/temps peut devenir une injonction dans un autre espace/temps et en tant qu'artistEs nous ne maîtrisons absolument pas les discours sur nos productions qui sont parfois l'inverse de ce que nous souhaitions montrer. C'est d'ailleurs un des aspects intéressants et parfois très agaçants de la multitude des diffusions d'images décontextualisées sur le net.
J Butler parle d'ailleurs, via l'analyse des discours de Susan Sontag et de la circulations des photos de scènes de torture à Guantanamo et Abou Ghraïb (
« Ce qui fait une vie:Essai sur la violence la guerre et le deuil ») des questions liées à l'image et de sa diffusion décontextualisée et donc de ses réceptions diverses.
7-
Qu’est ce que le Destroy Genders/Fucking Genders ? Comment le
diffusez-vous sur le réseau ? Et comment l’observez-vous se
diffuser de lui-même ?
« Destroy Genders or fucking genders: pour une société non biniare » est un vaste projet qui combine photographieS, textes, et schémas ( et aussi vidéos); et qui je le reprécise à chaque fois, mais cela ne semble pas entendu, n'est pas une exposition sur les trans et les intersexes.
Elle questionne le genre et « l'ordre naturel des genres/sexes », dans ce sens , elle nous concerne toutEs.
Cette
exposition n'est que la 4ème partie d'un projet plus vaste que vous
pouvez lire sur mon ancien site ( en français):
et sur le
nouveau site bientôt à la même adresse en 4 langues. Les vidéos
sont déjà en 4 langues ici:http://www.myspace.com/fuckinggenders
Toute la démarche de cette exposition est expliquée ici:
Je tiens aussi à préciser que cette exposition date de 2007, et qu'en la faisant j'étais déjà dans d'autres réflexions comme toujours .
Comme pour touts mes expositions , je les présente d'abord dans un espace/temps réel ( pour celle-ci:cela a été le festival Cineffable 2007), ce qui était déjà un challenge en soi, car Cineffable est un festival non mixte lesbien.
Après, elle a été mise sur mon site personnel, puis j'ai aussi créé un myspace pour cette exposition là, car je ne pouvais pas mettre à jour mon site moi même, et aussi parce qu'à cette époque Myspace permettait de diffuser rapidement dans toute la (f)rance et hors de (f)rance, ce qui m'a permis de créer des liens avec beaucoup d'artistes notamment à Berlin.
Je l'ai également diffusée sur beaucoup de forums en (f)rance, les personnes qui ont aimé ont relayé , diffusé sur d autres espaces de la toile. Mais il faut au départ poster beaucoup et parfois on a l'impression de se vendre. Cela prend aussi énormément de temps et d'énergie, mais cela permet à des personnes qui n'ont jamais pu venir physiquement voir cette installation, de la voir au moins sur le net.
Maintenant, je suis beaucoup moins actifE par rapport à cette exposition sur le net, elle se diffuse ou pas d'elle même, j'ai parfois des mails d'insultes ou des mails de personnes qui me disent avoir été touchées et poussées à la réflexion par cette exposition.
Nous sommes en 2010, et j'ai fait beaucoup de choses en photographie avant et après « fucking genders », mais elle semble avoir marqué les gentes de par la haine ou l'intérêt qu'on peut me porter.
Pour tout ce qui
concerne cette exposition vous pouvez trouver des réactions ( sur
mon blog naielworkinprogress qui est en reconstruction aussi) , et un
peu partout via google si vous tapez naiel ou fucking genders. Vous
pouvez aussi trouver une brève analyse de ce que cette exposition a
pu déclencher comme réactions et en retour comment elle est parfois
devenue lourde à porter
...ainsi que les limites qui la constitue :
penser l'impensable.
8-
Vous êtes très actifE sur les réseaux sociaux (notamment Facebook
et MySpace). Quelles spécificités d’interface des réseaux web
2.0 vous semblent les plus intéressantes dans l’appel à une
autodéfinition de l’identité ? Quelles sont leurs lacunes ?
Le web 2.0 a permis au plus grand nombre de créer des blogs/sites sans avoir à taper du code, ce qui a démocratisé et multiplié le nombre de blogs/sites sur la toile. La possibilité de laisser des « comments » permet aussi d'avoir des retours et des échanges . Après il y a eu la mode myspace ( à l'époque où j'ai créée le mien en français, il fallait taper un peu de code quand même, il n'y avait pas de proposition en français d'interfaces graphiques modulables toutes prêtes), qui m'a permis de diffuser et de rencontrer virtuellement et parfois dans la vie des personnes intéressantes.
Mais sur la question de l'autodéfinition de l'identité et notamment sur la question des genres sur myspace et facebook ( qui est devenu le réseau social à la mode et qui est déjà dépassé par d'autres), il faut toujours cocher la case soit homme soit femme, ce qui ne permet pas de s'autodéfinir.
La binarité des genres/sexes est tellement inscrite comme une évidence ( et donc qui ne se questionne pas) qu'on la trouve également sur des réseaux sociaux.
Sur myspace , en plus, quand vous faites une recherche via google, la première information qui apparait en gros à coté de votre blog est FEMALE ou MALE...
.Facebook n'y échappe pas non plus même si on a le choix de paramétrer ce qu'on fait apparaître ou pas et donc de faire apparaître ou non sur sa page les deux catégories « femme » et « homme ». Mais pour s'inscrire, sur le site français ( je ne m'avancerai pas sur l'interface anglophone car je ne suis pas sûrE), vous êtes obligéEs de cocher homme ou femme.
Dans quelques réseaux sociaux , mais plus spécifiques à un intra réseau « queer », « transpédégouines », vous pouvez cocher autre chose ou ne rien cocher et ceci dès le formulaire d'inscription ( voir le réseau qu'a cité Kings queer). Mais ces réseaux sont souvent très confinés par choix ou non, et peu de gentes hors milieu TPG, féministes... les connaissent.
Pour ce que je connais des réseaux sociaux , ils ne permettent pas pour l'instant de s'autodéfinir et restent soumis au , produits par et entretiennent un régime politique binaire du genre/sexe.
Je
signalerai aussi que toutes ces facilités induites par le web 2.0
ont un coût politique élevé:
l'acceptation du système capitaliste
avec toutes les pages polluées par la publicité et l'utilisation de
vos données personnelles à des fins commerciales au moins pire)...
Le militantisme existe aussi en informatique, les systèmes
d'exploitation libres comme Linux et ses divers variations, les
logiciels libres ( la suite open office et un tas de logiciels
libres) sont utilisables et proviennent de réseaux coopératifs
alternatifs..
.Pour une personne non geek comme moi, elles peuvent
sembler difficiles d'accès au premier abord , mais le deviennent de
moins en moins...
Certains réseaux ont intégré par choix militant ces outils informatiques alternatifs comme des listes ( sympa...) , des sites/blog ( ouvaton, poivron....) et sont de ce fait un peu plus difficiles à trouver sur le net.
9-
Existe-il une particularité d’échange, de collaboration sur
Internet entre photographes ou plus globalement d’artistes
travaillant sur la question du genre, sa déconstruction ?
Je fréquente très peu le milieu des photographes, étant autodidacte, ce n'est pas toujours simple, mais oui il y a des projets qui existent ou ont existé, mais leur impulsion ne vient pas du net.
La queer factory ( le site n'est d'ailleurs plus en ligne, il reste des liens comme via le site de Cy Yung
http://cyjung.com/spip.php?article88
, les collaborations DIY ( « dykes rivers » qui ne se définit pas forcement comme queer et plein d'autres)…
On découvre aussi des artistEs via le web qui travaillent sur ces questions, mais iels sont parfois dans d'autres réseaux que moi, dans des réseaux plus spécifiquement artistiques avec tout ce que le monde de l'art peut générer comme exclusions, questions de légitimité, de ce qui est art ou non...
CertainEs artistEs sont impliquéEs dans différents milieux, comme par exemple Tom de Pekin, Bogdan W rousseau....( iels naviguent dans le monde de l'art et dans d'autres milieux plus militants:
un collectif l'évadée expose d'ailleurs aux festival off d'Arles cette année « identity Lab »:
http://www.voies-off.com/index.php/fr/identity-lab
Après , ne fréquentant pas particulièrement le milieu de l'art , ni sur le net ni dans la vie, je ne suis pas très au courant des collectifs qui se créent, ni comment ils se créent.
10-
Quelles sont les prochaines étapes que vous aimeriez atteindre dans
votre démarche artistique et militante ? Quelles évolutions
technologiques récentes ou à venir vous semblent les plus
prometteuses dans l’atteinte de ce but ?
Les trois dernières années de ma vie ont été compliquées, de par ma vie personnelle (des déménagements successifs paris-Marseille-paris-marseille), de par mon engagement militant dans des groupes et dans la création de certains et des désillusions en tous genres qui vont avec, de par les violences internes aux dites « communautés » trans , queers..., et tout ceci entre autre ne m'a pas permis de me rendre disponible pour la photographie.
Pour le militantisme , ma réponse est claire , nette et définitive, en groupe c'est terminé pour moi sauf pour des occasions ponctuelles, car les luttes fragmentées, égotiques, des luttes où on ne peut plus parler librement et qui visent la formation de sujets homogènes sont devenues pour moi des pertes d'énergie, de temps sans compter le coût affectif.
Mon militantisme s'exprimera comme avant par mes projets photographiques, ou pas.
Sur ma démarche artistique, j'aimerai travailler plus sur des projets purement photographiques mais aussi sur des projets mélangeant différentes formes d'expressions. J'aimerai aussi participer à des collectifs mais ne plus être soumisE à la pression du monde militant.
J'ai déjà depuis 2007, un tas de photographies qui circulent sur le net, d'autres sont dans des disques durs, j'ai un travail énorme de tri à faire, et déjà une dizaine de projets écrits mais non réalisés.
- « Réfractaires au genre »
-un projet plus global sur l'antipsychiatrie, l'enfermement et le contrôle sur nos personnes
un travail en cours sur les questions Cyborg qui sera peut être exposé aux ueeh cette année si je l'ai fini à temps , ce qui semble mal parti.
La refonte de mon site web depuis novembre 2009 prend également beaucoup de temps, et je pensais en avoir fini avec « fucking genders » mais la possibilité de rendre les vidéos interactives va surement me pousser à retravailler les parties vidéos afin de les rendre plus attractives et moins indigestes.
Je repense actuellement aussi ma démarche artistique.
En résumé, je souhaite un peu de paix, même si de par ce que suis, je suis toujours en résistance, pour me consacrer à mes projets qui bien sur ne sortent pas de nulle part et questionneront ce qui me questionne.
Sur les avancées technologiques qui pourraient me permettre tout cela, je n'ai pas grand chose à dire, si ce n'est qu'elles ont un coût financier et que mon matériel actuel ne me permet plus de faire ce que je veux...
Pour l'instant, je n'ai pris aucun engagement en ce qui concerne des expositions, car j'ai besoin de repos et de me re/trouver, je pense juste pour la première fois de ma vie participer à un concours à Nice et retourner aux rencontre off d'Arles .
Je pense à terme aussi me rapprocher plus des »milieux » artistiques divers sur le net et dans la vie.
L'actualité de mes travaux peut se suivre via
photos d'évènements militants
http://www.myspace.com/fuckinggenders
http://www.myspace.com/naiel13
http://www.facebook.com/naiel13
Mon Facebook est plus destiné comme l'était mon myspace à des informations à caractère militant.
….
2Extrait de l'exposition Destroy genders or fucking Genders, Naïel, http://naiel.net/
lundi, avril 5 2010
Par Naïel le lundi, avril 5 2010, 20:34 - travaux photos divers
réalisée et travaillée très rapidement après un stage photo en studio d'une demi- journée: ce n'est pas mon style d'imagerie, ni le type de corps que je photographie d'habitude: stage oblige , exercices imposés: J'ai essayé de me réapproprier cette image comme je le pouvais.
lundi, février 8 2010
Par Naïel le lundi, février 8 2010, 08:24 - fucking Life
after , it was a shit someone said
Marseille septembre 2008,
à peine un peu plus d'un mois que je suis arrivéE à Marseille...déjà des ruptures, des retours ,...
ArrivéE en Kangoo dans la nuit un jour avant les ueeh 2008, Paris/marseille en 6h, je ne conduisais pas evidemment...sentiment de bonheur et d'étrangeté en allant à la gare de Lyon te chercher, croisé des copinEs qui partaient aux ueeh et qui avaient raté leur train...pour moi les ueeh, ce ne sera que dans quelques jours, avant il y a cette rupture de vie, ce choix délibéré de tenter l'aventure avec toi, de tout quitter pour une ville que je ne connaissais que très peu, pour toi et le sud aussi...
Etrangeté de quitter Massy aussi, cet appart dans lequel j'étais restéE à peu près 10 ans , première fois de ma vie que je en déménageais pas tous les deux ans; cet appart à Massy c'était aussi le lieu, où j'étais restéE coincéE par la maladie , trois ans d'arrêt de travail c'est long, seulE, désocialiséE ...
Donc effectivement c'était une énorme rupture , comme un énorme pas vers l'avant, dépasser le passé pour vivre cette relation avec toi...
ArrivéEs à Marseille au petit matin , après une nuit de route, déchargement de la kangoo chez toi, couchéEs épuiséEs, mais heureusEs je le croyais...
levéEs de bonne heure ce même matin, dans un état délétère, nous titubons, prenons le tram pour que j'aille enfin voir mon appart situé en plein centre de Marseille, pas loin de Nouailles. Le seul que tu n'aies pas pu visiter mais que j'ai pris quand même , fatiguéE aussi de ces recherches incessantes d'appart ...
Pas vraiment de joie d'enthousiasme à la vue de cet appart, grand mais avec tous mes meubles et mes cartons entassés dans le salon, le sol qui penche dans tous les sens..pas vraiment envie de m'y attarder...
ça c'était la vue de mes fenêtres, avec un face à face direct avec mes voisins dans une rue où même une voiture avait du mal à passer:
et le lendemain fin d'Am heure limite d'arrivée aux UEEH 18H: donc effectivement pas vraiment eu le temps de se voir , de se retrouver, même si tout cela avait été parlé avant..De toutes façons tu partais une semaine avec tes parents, et il n'a jamais été question que tes parents me voient, trop freaks, c'est pourtant ce côté là aussi que tu aimais chez moi ...
Et ça n'a pas raté , premier clash pendant les UEEH , où toutEs etions sur les nerfs pendant ces deux jours d'AG transformés en une espèce de tribunal populaire binaire: tu es féministE ou pas, sans savoir de quel féminisme on parle....ce débat sur ces mots qui n'ont pas du tout le m^me sens suivant les personnes n'a jamais vraiment pu avoir lieu, ni ici, ni sur Paris ( Cf ag des torduEs), et pourtant si nous n'expliquons pas ce que nous mettons sous ce terme , il est quasi impossible de lutter ensemble contre l'hétéropatriarcat...
c'était une petite parenthèse, et il est bien difficile d'expliquer à une personne qui n'a jamais vécu les uEEH , ce qui s'y passe, les tensions et les joies, les violences et les rencontres superbes, le meilleur et le pire...
Effectivement tu étais seule avec tes parents , ce qui n'est le plus facile à vivre non plus, j'étais entouréE aux UEEH , dans les luttes, investiE, les nerfs à vif, fatiguéE aussi car faire les UEEH et souffrir d'une maladie chronique est quelque chose de surréaliste...
Effectivement , j'ai du rater quelques textos , les UEEH n'ont pas d'horaires, tu voulais que je te retienne, mais je ne sais toujours pas de quoi...
aucune image ne pourra refléter ce que sont les UEEH
Morgane, Fred, MrK
et oui, on pourrait croire que ce sont des vacances, c'est tout sauf du repos!
Durtal, Morgane et Tiph
bref , clash au téléphone, toi mal , en vacances avec tes parents, te sentant abandonnée, moi seulE aussi dans ces luttes parfois à la limite du ridicule dans leur gestion...chacunE son ressenti, si différent, si imbriqué dans nos modes de vie différents mais pas incompatibles, nos relations , mes potes qui te paraissent surréalistes...
Et pourtant , pour la première fois en 4 éditions d'UEEH, je suis sortiE du campus pour t'inviter au resto, passer la nuit avec toi, te donner un peu de moi même si j'etais aux UEEH, pour moi superbe soirée et nuit, pour toi je n'en sais rien, tes mots sont si silencieux...Mais tu angoissais déjà quand on s'est retrouvéEs sur le sable au resto...de quoi avais tu peur? j'avais fait le grand saut, tout quitté, les UEEH avaient été négociées et après ce devait être du pur bonheur...pourquoi déjà cette angoisse?
Bref les UEEH se sont terminées comme elles ont pu, je me suis retrouvéE dans mon appart avec tout mon bordel, seulE en plein mois d'aôut, il nous a fallu des heures de textos pour pouvoir se voir, se parler, réessayer , rompre...mois d'août compliqué,
Surement qu'on aurait du laisser tout en vrac chez moi, et partir, ça je le dis à postériori, sur le coup, vu la précarité de notre relation , et le bordel chez moi deballer les cartons m'apparaissait comme une priorité...ce que j'ai fait seulE, comme j'avais fait mes cartons à Massy en juin, carton rime avec solitude pour moi..
rerupture, impossible de les comptabiliser, we entre copinEs, je me suis abstenuE, restéE à Marseille, personne , tout le monde en vacances, pas de telephone, pas le net....
rediscussions , re/re/re...un we à la piscine ( ce fameux we) , mais cela je l'ai appris bien plus tard....pas assez attentionnéE paraît il, pas assez....pas assez...Chaque personne est attentionéE ou pas de manière différente, et aujourd'hui quand je chine encore , parfois, c'est toujours à toi que je pense....
ces photos je les avais appelés : "l'illusion du bonheur" par dérison, en fait , vu ce que tu m'as appris après c'est effectivement le titre le plus adéquat ( il n'y aura jamais de photos de toi ici, car tu n'es pas outée et que je ne te ferai jamais cela par respect, sans cela il y en aurait des tonnes)
Mimet, août 2008, Diego Mon pote non humain
( to be continued)
samedi, décembre 12 2009
Par Naiel le samedi, décembre 12 2009, 18:38 - fucking Life
vendredi, décembre 11 2009
Par Naiel le vendredi, décembre 11 2009, 11:44 - annonces expos
présentation courte pour la version video
Male, female ? Masculin, Féminin ?
Ce pseudo « ordre naturel des choses » a-t-il encore un sens ? N’y aurait –t-il pas autre chose au-delà du genre, qui serait encore « impensable », car sans mots ? En quoi la binarité des genres et des sexes est un système construit politiquement de contrôle des individuEs qui ne se fonde sur aucune donnée « naturelle » valable aujourd’hui ?
Pourquoi certaines « identités » se heurtent-elles de plein fouet à la binarité et ne peuvent s’y épanouir ?
Pourquoi cette violence ?
L’ordre Naturel des Choses serait-il le dernier tabou sans lequel la société risquerait de se désagréger ?
Comment certaines revendications transgenre et intersexes, sont, aujourd’hui ce qui peut permettre de remettre en question ces vieux fondements non naturels de notre société, du masculin et du féminin ?
Ce projet, par les portraits de 17 personnes, leur discours, …leurs révoltes... essaye de dire « l’indicible » :
Comment vivre dans des « identités » plus fluides, moins rigides… ?
- en refusant l’assignation forcée au genre et au sexe.
-En refusant de se soumette à l'injonction au genre et au sexe.
- en militant pour le droit à l’autodéfinition de son identité sans exclusion, psychiatrisation, pathologisation, oppression…
- en remettant en question l’Ordre Naturel des genres et des sexes.
Naïel le 31 mars 2008
Does this pseudo « natural order of things » mean anything anymore ?
Isn't there something beyond gender, something which is still unthinkable because it is wordless ?
To what extent is the sex/gender binary a political system constructed to control individuals, without any « natural » basis ? >P> Why do some « identities » have to confront the binary norms in which they can't live fully ? Why this violence ?
Is the Natural order of Things the last taboo, without which society would be at risk of collapsing ?
How
are some transgender and intersexed movements what could allow to
question the old masculine/feminine foundations of our society ?
This project, through the portraits and self-descriptions of 17 persons, tries to speak the « unspeakable » :
How to live in less narrow, more fluid « identities »... ?
-by denouncing forced assignment to sex and gender.
-By denouncing forced injonction to sex and gender.
-by fighting for the right to self-identification without marginalization, psychiatrization, pathologization, oppression...
-by questioning the Natural Order of gender and sex.
Naïel, March 31st 2008
http://vimeo.com/71017394dimanche, décembre 6 2009
Par Naiel le dimanche, décembre 6 2009, 12:28 - MilItanTismE
Le dimanche 22 novembre 2009 dès 13h30
Lieu : IHECS, 15 rue du Poinçon B-1000 Bruxelles
La journée du dimanche 22 novembre 2009 sera consacrée aux questions trans’ et intersexes avec Maud-Yeuse Thomas et Karine Espineira (Sans Contrefaçon), Stéphanie Nicot (Trans-Aide).
Maud-Yeuse Thomas et Karine Espineira sont les co-fondatrices (avec Tom Reucher) de l’association Sans Contrefaçon. Elles s’intéressent depuis plusieurs années aux problématiques croisées de genre, trans et féministes.
Maud, anthropologue spécialisée dans la question des représentations de genre(s) et de leurs traitements dans le champ médicolégal via des savoirs disciplinaires, présentera une comparaison ethno-anthropologique sur la notion du « troisième sexe social » en tant que médiation d’une pluralité des genres : l’exemple de la culture Inuit vue par un chercheur occidental, Bernard Saladin d’Anglure, et la matrice binaire soutenant une représentation pansexuelle. Dans son exposé, Maud examinera les translations dans cette recherche entre déterminismes de sexe et de genre pour comprendre comment le mythe croise les savoirs modernes pour en constituer une approche anthropologique et philosophique de vivre-ensemble.
http://www.genrespluriels.be/22-novembre-2009-13h30-ColloquePar Naiel le dimanche, décembre 6 2009, 10:21 - MilItanTismE
Conférence présentée le samedi 21 novembre à 16h par Evelyne Peyre
Biologiste, Chargée de recherche au CNRS
Présentation d’Evelyne Peyre
Parallèlement à ses activités de recherche en paléoanthropologie, Evelyne Peyre milite dans le mouvement féministe depuis 1977. En 1979-80, elle a participé au groupe Femmes et Sciences. Membre du comité d’organisation du colloque national Femmes, Féminisme et Recherches (Toulouse, 1982), elle a ensuite participé à la création de l’action thématique programmée Recherches sur les femmes et recherches féministes du CNRS où elle a été en charge (1986-89) du thème interdisciplinaire Biologie, anthropologie, ethnologie et préhistoire. Elle a fait partie du comité de rédaction du bulletin national d’information Études Féministes (1985-89) publié par l’APEF (Association Parisienne pour les Études Féministes). Elle a, par la suite, participé au Réseau Femmes pour la Parité qui est à l’origine de la publication dans le journal Le Monde du ‘Manifeste des 577 pour une démocratie paritaire’ (10/11/1993). Depuis 2006, elle est co-responsable du séminaire Sexe et genre : pour un dialogue interdisciplinaire au carrefour des sciences de la vie et des sciences humaines et vice-présidente de l’Institut Emilie de Châtelet pour le développement et la diffusion des recherches sur les femmes, le sexe et le genre dont elle est la co-fondatrice (2006). Elle mène, par ailleurs, depuis longtemps avec la généticienne Joëlle Wiels, une réflexion critique sur le concept de sexe dans la littérature scientifique ainsi que sur les relations entre le sexe et le genre (cf. publications).
http://www.genrespluriels.be/21-novembre-2009-17h-Construction
http://www.emilieduchatelet.org/Conférence présentée le samedi 21 novembre à 17h par Joëlle Wiels
Biologiste, Directrice de recherche au CNRS
Présentation de Joëlle Wiels :
Parallèlement à ses activités de recherche sur le cancer, Joëlle Wiels milite dans le mouvement féministe depuis 1977. En 1979-80, elle a notamment participé au groupe “ Femmes et Sciences ” puis a rejoint le collectif animant la librairie Carabosse (la seule librairie féministe à cette époque). A son retour en France, après deux années passées aux États-Unis (1985-86), elle a fait partie du comité de rédaction du bulletin national d’information Études Féministes (1987-89) publié par l’APEF (Association Parisienne pour les Études Féministes). Elle a, par la suite, participé au Réseau Femmes pour la Parité qui est à l’origine de la publication dans le journal Le Monde du “ manifeste des 577 pour une démocratie paritaire” (10 novembre 1993). Entre 2002 et 2005 elle a dirigé la Mission pour la parité dans la recherche et l’enseignement supérieur du Ministère chargé de la Recherche. Elle est membre de l’association « Femmes et Sciences depuis 2005.
Elle mène, par ailleurs, depuis longtemps avec l’anthropologue Evelyne Peyre, une réflexion critique sur le traitement de la détermination du sexe dans la littérature scientifique ainsi que sur les relations entre le sexe biologique et le sexe social (cf. publications).
http://www.genrespluriels.be/Determination-genetique-du-sexe
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